L'impact des mémoires cellulaires
- Flavia DESSIGNORI
- 7 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 avr.
La "mémoire cellulaire" est conceptualisée comme la capacité de chaque cellule du corps à enregistrer et stocker toutes les expériences vécues, y compris les émotions, les traumatismes, les croyances, et même des informations héritées des ancêtres.

Vous savez que vos souvenirs, vos goûts et vos croyances sont stockés quelque part dans votre cerveau. Mais si je vous disais que ces éléments sont aussi inscrits dans chacune des cellules de votre corps ? C’est ce qu’on appelle la mémoire cellulaire.
La mémoire cellulaire est la capacité de nos cellules à enregistrer toutes les informations liées à nos expériences de vie et nos ressentis.
La mémorisation cellulaire
Depuis leur conception nos cellules gardent en mémoire notre histoire. Parfois, telle une horloge, de manière cyclique, notre corps nous rappelle les impacts positifs ou négatifs que des événements intenses ont pu avoir sur nous.
Cette manifestation provient du lien de cause à effet que notre corps et notre cerveau ont pu constater entre un moment vécu, une sensation, une émotion, une date.
La mémorisation cellulaire commence dès la vie intra-utérine et se poursuit tout au long de notre vie, enregistrant nos plus grandes joies comme nos traumatismes les plus profonds. Les ressentis, les idées reçues et les principes inculqués via notre environnement familial, social et culturel laissent aussi une forte empreinte.
TRAUMATISMES TRANSGENERATIONNELS
Nous portons, en effet,, en nous le poids des mémoires cellulaires transgénérationnelles et karmiques. Héritées de nos parents et ancêtres, elles se transmettent au fil des générations et peuvent s’exprimer de manière totalement inconsciente dans un schéma de répétition familiale. Et c'est ainsi, qu'on se retrouve à répéter encore et encore plusieurs fois le même schéma dans notre vie, ou alors à revivre plus ou ou moins les mêmes situations que nos aïeux.

Des recherches ont effectivement révélé que les traumatismes psychologiques peuvent modifier l'ADN et se transmettre aux générations suivantes. On parle alors de transmission de traumatismes transgénérationnels.
La science démontre maintenant que les traumatismes ne laissent pas seulement des cicatrices psychologiques; ils peuvent aussi altérer notre code génétique.
Ces modifications, appelées changements épigénétiques, peuvent se transmettre aux générations suivantes, créant un héritage biologique du traumatisme.
Cette découverte révolutionnaire remet en question notre compréhension traditionnelle de l'hérédité et ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement des troubles anxieux et du stress post-traumatique. Les chercheurs ont notamment observé ce phénomène chez les descendants de personnes ayant vécu des traumatismes majeurs.
Ces traumatismes transgénérationnels peuvent avoir un impact jusqu’au niveau des gènes. Lorsque le corps connaît un grand stress, son ADN peut être directement modifié par l’ajout ou le retrait de marqueurs (précisément des groupes méthyles).
Le rôle de ces marqueurs est d’activer ou désactiver l’expression de gènes, contenus dans l’ADN. Or, ces changements dits "épigénétiques" peuvent se transmettre aux descendants, lesquels souffrent alors eux-mêmes de symptômes de stress post-traumatique sans avoir vécu l’évènement qui en est à l’origine.
La chercheuse, Rachel Yehuda l'a observé sur les enfants de femmes enceintes présentes au World Trade Center, à New York, au moment des attentats du 11 septembre 2001.
Ses travaux ont aussi montré cette transmission générationnelle chez des rescapés de la Shoah. Leurs descendants, sans avoir connu directement cette tragédie, présentaient une déméthylation de certains de leurs gênes associée à un plus fort risque d’anxiété et à d’autres troubles mentaux.

Il a également été montré que chez les peuples autochtones d'Amérique du Nord, la politique des pensionnats a engendré des taux élevés de dépression et d'anxiété sur plusieurs générations. Les descendants d'esclaves africains présentent encore aujourd'hui des taux plus élevés de stress post-traumatique. En Arménie, les petits-enfants des survivants du génocide manifestent des symptômes anxieux sans avoir vécu directement les événements. Les familles juives descendant des survivants de la Shoah rapportent une hypersensibilité au danger et une transmission inconsciente des traumatismes. Les scientifiques observent des schémas similaires chez les descendants des victimes du génocide cambodgien. (source - et ici)
Il a donc désormais été prouvé que cette mémoire ne s’arrête pas au vécu de notre vie. Nous héritons en effet, des cellules de nos deux parents, qui eux-mêmes les ont héritées des leurs. Chacun transmet donc ses bagages, de générations en générations.
Comment cela se manifeste?

la dépression
les angoisses et les peurs
la tristesse
la colère
le manque de confiance en soi
les douleurs articulaires…
les migraines
le stress
la tendance à l’auto-sabotage
la réitération des relations toxiques
les troubles digestifs: diarrhée, constipation, colon irritable…
les problèmes de peau: eczéma, psoriasis, verrues
La transmutation des mémoires cellulaires
Ma pratique de la bioénergie me permet de me connecter à toutes les cellules du corps et de détecter, puis de libérer les blocages de ces mémoires cellulaires.
Le rééquilibrage des différents corps énergétiques et des chakras participe également à déloger ces émotions cristallisées.
L'ouverture des méridiens et l'harmonisation des différents points d'acupuncture permet de comprendre d'où vient le blocage, car en prendre conscience permet de travailler dessus, de se libérer des émotions et d'avancer.
En fonction des séances, il également possible de programmer des accompagnements plus spécifiques relatifs à la libération des lignées paternelles ou maternelles.

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